Emmanuel Macron l’a annoncé lundi 13 avril.
« Les cours ne reprendront pas physiquement jusqu’à l’été»
Les universités, les écoles de commerce et d’ingénieurs (*) ne rouvriront donc pas avant septembre ou octobre selon la date de rentrée.
Le président de l’université de Nantes, Olivier Laboux, a annoncé que son université ne rouvrirait pas avant la rentrée prochaine
(*) Mi-mai les étudiants d’écoles de commerce ont généralement terminé les cours de toute façon (…) Le problème est de trouver des solutions pour qu’ils valident leur diplôme alors qu’ils n’ont pas pu faire leur stage ou l’ont interrompu. Nous serons bienveillants de toute façon».
Mais les cours se poursuivent à distance malgré tout.
Cette décision vise à «garantir la qualité des évaluations, maintenir les délais réglementaires pour prévenir les étudiants et veiller à l’équité entre les candidats».
* Pour ceux qui s’ennuient le soir (!!!) RDV sur TWEETER
«Le gouvernement précisera pour chacun la bonne organisation qui sera nécessaire pour les examens et concours».
AIDE MATÉRIELLE
«Les étudiants les plus précaires, vivant loin de leur famille, en particulier ceux qui viennent d’Outre-mer, seront aidés».
Il y a beaucoup d’étudiants de métropole qui ne peuvent pas compter sur leurs parents pour diverses raisons et qui se retrouvent dans des situations difficiles. Il ne faut pas les oublier.
CONCOURS
-Pour les étudiants des classes préparatoires, les dates exactes des épreuves qui devaient démarrer en avril ne sont pas encore fixées.
-Les futurs agrégés attendent encore les dates des oraux.
ÉVALUATION ET CONTRÔLE CONTINU DANS LES UNIVERSITES
«L’évaluation des connaissances pour le second semestre se fera à distance»
400 étudiants passeront leurs partiels DU 2E TRIMESTRE en ligne.
Les universités commencent à s’organiser pour les préparer. Des solutions variées sont envisagées :
- le contrôle continu
- des devoirs maison
- les QCM.
- Des oraux pourront également être organisés, avec des logiciels de visioconférences»
« Et les établissements le savent bien, les partiels à distance posent une question de taille: qui pourra surveiller que les étudiants ne trichent pas? Une problématique à laquelle les universités réfléchissent depuis le début de la crise. «C’est un risque, concède Patrick Gilli. Mais nous sommes en train d’imaginer des types d’épreuves qui permettront d’éviter la fraude, avec des temps limités. Nous savons par exemple à quelle heure l’étudiant se connecte et se déconnecte de notre plateforme», précise-t-il. Autre possibilité: la télésurveillance. Mais les logiciels qui permettraient aux universités de contrôler les moindres faits et gestes des étudiants pendant leur partiel à distance coûtent «beaucoup trop cher».
«Nous allons imaginer des épreuves où l’essentiel n’est pas dans le contenu informatif, où les réponses ne peuvent être trouvées en quelques secondes sur Google et Wikipédia, mais plutôt dans la réflexion», précise le président de l’université de Montpellier.
* NDLR Pour les QCM j’imaginerais aussi une manière de procéder que j’ai appliquée à mes élèves à un très petit niveau après l’avoir vécu en faculté de médecine (j’ai passé mon examen de Biochimie avec le 1er QCM sorti en France : une expérience douloureuse)
![MON QCM](http://isthmialemag.unblog.fr/files/2020/04/mon-qcm.jpg)
- 1 question s’affiche sur l’écran
- 1 mn maximum pour l réponse (c’est la durée normale d’une réponse sur le papier)
-la question disparaît
-la seconde question s’affiche
Etc…
Pas de possibilité d’utiliser un document.
Eh bien voilà, j’avais bien vu :
« Pour les QCM, qui nécessitent des réponses rapides, le temps sera limité, pour réduire les risques», précise-t-il.
Une solution sur laquelle planche également l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
«Pour les partiels à la maison, les étudiants disposeront d’un temps limité: 3h, 12h, 24h, nous verrons.
Ce sera aux enseignants de choisir en fonction des épreuves pour lesquelles ils opteront», précise Georges Haddad.
Les modalités d’évaluation proposées seront fixées par les enseignants.
Elles différeront souvent d’une formation à l’autre.
Elles devront s’adapter à la taille des promotions
Je fais confiance aux Professeurs pour trouver les meilleurs moyens.
Je remercie et je félicite les enseignants, « mes collègues »
de l’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
qui font là un travail immense et exceptionnel
Mots-clés :
CORONAVIRUS,
ECOLE,
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ETUDIANTS